Hansruedi Hasler est notre invité – « Avant, beaucoup de choses étaient en friche. »

 

Il est considéré comme l'un des architectes du succès du football suisse en 2009, lorsque l'équipe nationale des moins de 17 ans a créé la surprise en remportant la Coupe du monde. « Cette Coupe du monde est encore très présente dans mon esprit et reste inoubliable », a déclaré Hasler lors du légendaire VIP Talk peu avant le coup d'envoi.

 

Bien sûr, il a également suivi la récente élimination des moins de 17 ans lors de la Coupe du monde. « Nous n'avions aucune chance contre le Portugal, c'était un peu amer. » Néanmoins, il souligne combien il est important que les jeunes footballeurs et footballeuses puissent acquérir de l'expérience avec l'équipe nationale et participer à des tournois internationaux.

 

Depuis qu'il a commencé à travailler pour l'Association suisse de football en 1995, Hasler a contribué de manière décisive à sa professionnalisation. De nouveaux centres d'entraînement ont été construits, des entraîneurs ont été engagés et des structures modernes ont été créées. « J'ai toujours posé la même question à tout le monde : préférez-vous un terrain de football parfait avec un mauvais entraîneur ou un terrain en mauvais état avec un bon entraîneur ? Tous ont choisi l'entraîneur. Trouver de bonnes personnes est le véritable défi. Cela vaut partout, pas seulement dans le football. On peut toujours peaufiner les structures par la suite. »

 

 

L'ancien joueur et entraîneur du FC Bienne continue de suivre attentivement son ancien club. « Ce n'est pas une ligue facile, mais ils font du bon travail », dit-il, et son pronostic (3:1 contre Cham) s'est avéré tout à fait juste.